Protection de l'art contemporain en droit d'auteur
Les critères juridiques de l'oeuvre à l'épreuve de l'art conceptuel
L’activité artistique saisie par le droit
Ces trois textes ont le mérite d'ouvrir (et documenter) sous l'angle juridique l'une de ces questions qui taraudent régulièrement grands et petits: mais tout ça, c'est d'l'art ou du cochon ? Depuis que les douaniers américains saisirent une sculpture de Brancusi au motif qu'ils n'y reconnaissaient pas une oeuvre d'art et donc que cette importation de "matières premières" (métal et pierre) exigeait des droits de douanes ad hoc, l'eau a certes coulé sous les ponts, mais à l'écoute des élucubrations sur un mur vert*, j'ai bien l'impression que les ponts, eux, se sont à leur tour écroulés dans l'eau.
Nous ne passerons plus d'une vie à l'autre, pardon d'une rive à l'autre, sur le Pont des Arts ...
... si vous continuez à vous comporter comme des douaniers !
* Au cours de ce débat qui a suscité l'ouverture d'Art-Marque (voir descriptif du blog), un artiste "de spectacle" s'est offusqué brutalement que l'on puisse qualifier du même terme son travail et celui du bonhomme qui a tenu le rouleau ayant servi au magnifique monochrome mural d'un vert pomme immaculé d'une salle de réunion du parti Ecolo-Groen, à Bruxelles, au simple prétexte que le donneur d'ordre (le commanditaire dudit monochrome mural) aurait contractuellement décrété qu'il s'agissait d'une commande artistique. Il y avait pourtant bien un "artiste" caché derrière ce mur : le créateur de la charte graphique du parti, qui a soigneusement choisi la référence du vert utilisé. Le peintre (en bâtiment) n'était-il pas dès lors un technicien similaire aux machinistes présents sur les spectacles et les plateaux de cinéma et de télévision ? Le zoo de l'Art-Marque recèle d'étranges trésors inconnus des classifications savantes ...
J'étais présent hier à une débat rassemblant artistes, opérateurs culturels, élus et personnel politique, etc. Nous nous agitions cacophoniquement sur la question du statut de l'artiste en Belgique, suite à quelques mouvements de menton de l'administration chargée de l'octroi des allocations de chômage. J'y ai entendu un présent de la pensée qui s'il préfigure notre avenir, me donne envie de me mettre une balle. La visite du zoo est gratuite, et on peut lancer des cacahuètes aux singes !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire